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Le vitalisme en naturopathie : la force de l’énergie vitale

La naturopathie, médecine alternative, est fondée sur l’idée que le corps est capable de résilience et d’autoguérison. Basée sur 5 piliers, la naturopathie consacre en premier lieu le principe d’une énergie vitale qui anime chaque être vivant. On parle alors du vitalisme comme de la philosophie selon laquelle le fonctionnement et la santé des êtres vivants ne sont pas réduits à des lois physiques, chimiques ou biologiques, mais sont également animés par cette force vitale. Naturopathe à Paris, je vous propose de découvrir ensemble ce principe fondateur de cette médecine douce. Parce que le vitalisme ne définit pas à lui seul la naturopathie, il me semblait aussi important de vous présenter dans cet article les autres piliers de la naturopathie. 

Le vitalisme au fondement de la naturopathie

Le vitalisme, et l’énergie vitale qu’il présente, est certainement le pilier fondateur de la naturopathie. 

Le vitalisme : une force vitale capable de guérison

Tel que défini dans l’Encyclopédie historique de la naturopathie, le vitalisme est une philosophie qui reconnaît l’existence en tout être vivant d’une énergie vitale indispensable à la santé et intervenant dans les processus de guérison. On peut ainsi distinguer la Force Vitale qui commande toutes les fonctions organiques, et participe au maintien des constantes biologiques stables (homéostasie) et l’Intelligence vitale qui, dès lors qu’on l’y autorise, donne le pouvoir à l’organisme d’autoguérir des troubles non lésionnels. 

Le vitalisme : la complémentarité des forces 

Parmi les idées véhiculées par le vitalisme, existe le principe selon lequel l’être vivant se trouve pris entre deux forces qui s’opposent. On a d’un côté l’organisme biologique qui vise à la destruction de l’être humain et de l’autre, la force vitale qui a pour but de préserver son existence. Bien qu’opposées, ces forces se complètent, l’une ne pouvant être considérée sans l’autre. Ainsi, étudier un organisme uniquement d’un point de vue biologique, anatomique, comme c’est le cas en médecine moderne, n’est rien d’autre qu’ausculter un corps sans vie. C’est nier que la force vitale participe de façon égale à la définition d’un être. C’est Aristote qui sera le premier dans la philosophie occidentale à théoriser cette distinction entre l’âme des mécanismes intellectuels et biologiques.

Le vitalisme : une notion universelle

Si Hippocrate est le premier à évoquer le principe du vitalisme dans la médecine occidentale, cette notion est depuis des millénaires représentée à travers les civilisations. On parle ainsi de dynamis ou de pneuma chez les Grecs anciens, de tonos pour les stoïciens. Il y a aussi le rouah hébreu. Pour les Égyptiens, c’est l’ankh. Les Mayas considéraient le ch’ulel. Au Japon, on la dénomme qi et en Chine chi. Les Indiens la symbolisent par le prana et dans les îles du Pacifique, c'est le mana. 

Les autres piliers de la naturopathie

Si le vitalisme est au fondement de la naturopathie, elle repose également sur d’autres piliers. 

L'holisme 

Après le vitalisme, premier pilier de la naturopathie, vient le second pilier énoncé par Hippocrate : « home totus, tolle totum » que l’on peut comprendre comme « traiter la personne globale ». Cette idée, que l’on retrouve dans les médecines traditionnelles de nombreuses civilisations, de même que dans la plupart des médecines non conventionnelles, considère que l’homme, pour être soigné, doit être envisagé de façon globale. Il est donc important de prendre en considération chacun de ses aspects physiques et psychologiques, mais aussi les facettes énergétiques, spirituelles et sociales de l’individu. Pour l’holisme, ne pas regarder un être humain dans sa globalité reviendrait à avoir une vision tronquée de sa réalité et ne permettrait pas de le soigner. 

Le causalisme 

Le causalisme peut être envisagé comme une méthode qui permet de rechercher la cause d’un trouble plutôt que de seulement faire disparaître un symptôme. Il faut ici comprendre que pour s’occuper efficacement d’une maladie, d’un dysfonctionnement, il faut d’abord en trouver les causes profondes. Et c’est là tout le principe de la naturopathie.

L'hygiénisme

Le terme hygiénisme trouve ses racines dans le nom de la déesse grecque de la santé, Hygieia, qui avait pour père le Dieu de la médecine, Asclépios. L’hygiénisme considère ainsi qu’une meilleure santé est favorisée par une bonne hygiène de vie. En naturopathie, être en bonne santé passe donc par une bonne hygiène alimentaire et corporelle. Le contact avec les éléments naturels que sont l’air pur, l’eau, la terre ou encore le soleil est également indispensable. 

L'humorisme

L’Humorisme est la science qui étudie les « humeurs », c’est-à-dire les liquides qui composent notre corps. Dans le corps humain, constitué à 70 % de liquide, tous les organes sont touchés par l’activité des humeurs : le liquide intracellulaire, le liquide extracellulaire, la lymphe et le sang. Si les liquides circulent de manière fluide, l’individu est réputé être en bonne santé. Au contraire, des liquides stagnants, des cellules qui ne sont pas bien nourries, des toxines non drainées qui s’accumulent dans le corps ont de fortes chances d’être à l’origine de pathologies. 

 

Cette approche alternative de la médecine et de votre santé vous intéresse et vous aimeriez en savoir plus sur la naturopathie ? Prenons un temps pour en parler ensemble. Je vous reçois dans mon cabinet "La belle énergie" situé à Paris dans le 16e arrondissement. Je propose également des rendez-vous en visio.